Dans un premier temps, je dirais prendre le temps de chercher et trouver l’endroit où l’on souhaite faire sa PMA.
Prendre le temps de contacter plusieurs cliniques, hôpitaux et voir ce qui nous correspond le mieux, prendre le temps également d’étudier les tarifs, parce que clairement la PMA à l’étranger c’est un coût surtout dans certains pays.
Une fois l’établissement trouvé et validé, je dirais qu’il faut par la suite trouver un gynéco qui accepte de te suivre dans ce parcours.
Il faut absolument un médecin qui accepte de te délivrer les ordonnances des différents examens et en cas de stimulation les ordonnances pour les traitements.
Une fois le médecin trouvé, il y’ a plusieurs examens de fertilité à réaliser.
Pour ce qui est des prises de sang, des sérologies, une prise de sang qui va permettre de définir le taux de ta réserve ovarienne : l’AMH.
Pour ce qui est des examens, il y’a un frottis, une hystérosalpingographie qui est un examen plus ou moins douloureux en fonction des femmes.
Cet examen a pour but de définir si les trompes sont perméables ce qui est indispensable dans le cadre d’une insémination.
Il y a aussi l’hystéroscopie, qui n’est pas fait de façon systématique, cet examen va permettre de visualiser l’intérieur de l’utérus pour vérifier l’absence de nodules, polypes pouvant déranger durant la fécondation, nidation.
Une fois ces examens réalisés en France, prendre contact avec l’établissement choisi pour prendre rendez vous.
Pour ma part, ce fut un centre de fertilité dans un hôpital belge.
Il faut savoir qu’en Belgique, en étant une femme célibataire en plus de rencontrer une gynécologue lors du premier rendez vous il y’a également un entretien avec une psychologue ainsi que des test psy à réaliser et qui sont payants.
C’est quelque chose qui freine beaucoup de femmes et qui du coup se dirigent dans d’autres pays mais ce n’est sincèrement pas un entretien où l’on se sent jugé.
Lors de ce premier rendez vous en Belgique avec la gynéco, elle prend part des examens réalisés en France, explique en quoi consiste une insémination et aborde le sujet du donneur qui est 100% anonyme.
Pour ce qui est des critères physiques, elle se base sur le physique de la femme ou éventuellement de la partenaire si c’est un couple.
Une fois ces rendez vous passés, une commission a lieu pour valider ou non les demandes de dossier.
Lorsque le dossier est validé par la commission, libre à la femme de commencer quand elle le désire.
Pour ma part, ce fut 2 jours après cette nouvelle.
Lors d’un nouveau cycle, on va surveiller (monitorer) le développement et la taille des follicules qui libéreront un ovocyte lors de l’ovulation qui sera fécondé ou pas.
Il s’agit de faire une échographie endo vaginale ainsi qu’une prise de sang à J3 J7 J12 et potentiellement J14 du cycle pour surveiller un taux : l’oestradiol.
A chaque fin de rendez vous avec ma gynéco je communique les résultats par mail à la Belgique qui me donne leur directive.
Continuer les examens car les résultats ne leur suffisent pas, ou arrêter et déclencher l’ovulation à l’aide d’une injection à faire dans le ventre à une heure précise fixée par l’hôpital pour une insémination 36 heures après.
Une fois l’insémination faite, il faut attendre 14 jours avant de réaliser une prise de sang déterminant une grossesse ou pas.
En cas de grossesse ou non, il faut communiquer le résultat à la Belgique.
Si celui ci est négatif il est possible de recommencer le processus sur le prochain cycle