Vous devez néanmoins garder à l’esprit que ces souhaits seront peut-être bousculés par la réalité de l’accouchement, il n’est pas toujours possible d’éviter une césarienne, d’accoucher dans telle ou telle position mais il vous permet d’aider la sage-femme qui vous accompagnera en lui expliquant vos envies et vos craintes. C’est mettre en place un vrai travail d’équipe. Marie, cadre sage-femme dans une maternité parisienne trouve ces échanges importants : « Il est intéressant de comprendre la future maman, ses expériences passées et ce qui la pousse à avoir certaines exigences ».
Que vous y inscriviez ce que vous ne voulez absolument pas est important mais sans doute encore moins que vos désirs. Écrire celui-ci c’est se projeter vers l’avant. Adoptez une démarche positive en vous concentrant d’avantage sur ce qui vous tient à cœur. Faites de ce moment et de votre séjour à la maternité ce que vous souhaitez.
N’oubliez pas d’inclure vos désirs pour les suites de couche, il serait quand même dommage de se préparer à la naissance et d’oublier les jours qui suivent. Les suites de couches peuvent être difficiles à gérer après ce grand bouleversement qu’est l’accouchement. La fatigue, les douleurs résiduelles sont autant de paramètres à prendre en compte pour gérer ce moment-là. Posez vous les bonnes questions, voulez-vous tenter un allaitement maternel ? Voulez-vous recevoir des visites (hors période de Covid) ? Évoquer cet après avec votre sage-femme ne pourra que vous préparer davantage.
Enfin, retenez tout de même que les professionnels de la naissance aiment les accouchements heureux et qu’ils ne sont jamais satisfaits de devoir intervenir en faisant une épisiotomie ou en utilisant des instruments. Ces actes médicaux engageant ne doivent avoir lieu que si la santé de la maman ou de l’enfant en dépend. En France, le recours à l’épisiotomie a longtemps été quasi systématique, les médecins ont cru qu’elle limitait les risques d’incontinence. Cependant, les dernières études ont prouvé le contraire et ils tentent désormais d’éviter d’y avoir recours