Une fois enceinte, la liste des choses à faire et à ne pas faire s’allonge trèèèès vite.
Aujourd’hui, on parle de vitamine B9, qui a démontré son efficacité pour réduire l’apparition de spina bifida, une malformation congénitale qui se caractérise par un mauvais développement de la colonne vertébrale du foetus
La vitamine B9, appelée aussi acide folique, a un rôle essentiel dans la production du matériel génétique et des acides aminés nécessaires à la croissance cellulaire
Les besoins en vitamine B9 sont accrus au cours des grossesses, du fait de l’expansion des tissus maternels (sang, utérus…). On considère d’ailleurs que ces besoins sont doublés pendant une grossesse.
La vitamine B9 est surtout indispensable durant la 4e semaine de vie fœtale, à la fermeture du tube neural, c’est-à-dire à la bonne formation du système nerveux du foetus.
Dans le cadre d’une alimentation variée avant, pendant et après la grossesse, les risques de carence en vitamine B9 sont quasi nuls.
Pour autant, compte-tenu des besoins très importants occasionnés par la grossesse et des conséquences graves sur le foetus que peut engendrer une carence, l’OMS recommande la prise d’un supplément médicamenteux de vitamine B9, au moins deux mois avant la conception et durant le premier mois de grossesse.
On trouve de l’acide folique naturellement dans tous les légumes à feuilles vertes (épinards, mâche, choux, roquette, ..), les légumes verts (haricots, brocolis,…), les légumes secs, les oranges, les abats…
Mais parce qu’il n’est jamais évident de savoir si on en consomme assez, vous pourrez également en trouver en pharmacie, sous forme de petits comprimés à prendre chaque matin
(à noter : la vitamine b9 est disponible sans ordonnance, et remboursable sur prescription médicale)
Chez la femme enceinte, les conséquences d’une carence en folates peuvent être très graves. Elles peuvent provoquer :
Le spina bifida, du latin « épine fendue en deux » est une malformation qui se produit lors des 4 premières semaines de la vie utérine, en tout début de grossesse. Cette malformation, (absence de fermeture postérieure de la colonne vertébrale, là où se trouve la moelle épinière) entraîne la plupart du temps de lourdes séquelles, notamment neurologiques.
Le dépistage du spina bifida se fait en général vers la 18ème semaine d’aménorrhée s’il est visible sur les échographies. Depuis peu, certains échographistes arrivent même à le dépister dès la 12ème semaine, mais il arrive parfois que l’on ne parvienne pas à le détecter…
En France, le spina bifida concerne un peu plus d’1 grossesse sur 1000, soit environ 450 grossesses par an Il s’agit de l’un des principaux risques de handicap.
La consommation d’acide folique (vitamine B9) réduit considérablement le risque de spina-bifida